Atteintes au vivant et responsabilité civile / Laurent Neyret ; sous la direction de Catherine Thibierge
PPN : 100495826Publication : [Lieu d'édition inconnu] : [éditeur inconnu], 2005Description : 1 vol. (661 p.) ; 30 cmNational number thesis : 2005ORLE0003Thesis note : Thèse : Droit : Orléans : 2005Other edition on same media : Atteintes au vivant et responsabilité civileReproduction as : Atteintes au vivant et responsabilité civileSubject - Topical Name : Responsabilité civile -- France -- Thèses et écrits académiques | Droit à la vie -- France -- Thèses et écrits académiques | Corps humain -- Droit -- France -- Thèses et écrits académiques | Respect de la personne -- Thèses et écrits académiques | Responsabilité pour dommages à l'environnement -- France -- Thèses et écrits académiques | Animaux -- Droit -- France -- Thèses et écrits académiques Document type : Thèse ou mémoireItem type | Current location | Call number | Status | Date due | Barcode | Item holds |
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Prêt normal | BU Centre BU Centre - Magasins Thèses | TGORLE2005/1 (Browse shelf) | Available | 0986512354 |
Publication autorisée par le jury
352382104:570296668 Exemplaire issu d'un don. Susceptible de ne pas ête conforme à l'exemplaire officiel déposé dans l'Université de soutenance
Bibliogr. p. 601-646. Index
Thèse Droit Orléans 2005
La multiplication des atteintes au vivant d'origine humaine entendues comme les atteintes portées à tout ce qui vit et à tout ce qui est nécessaire à la vie, invite à évaluer la capacité de la responsabilité civile à appréhender ce type de dommages. En droit positif, seules les atteintes au vivant ayant des conséquences patrimoniales ou extra-patrimoniales sur les personnes sont réparées. Cela exclut les atteintes au vivant sans répercussions sur les personnes, réunies sous l'expression de “ dommage biologique pur ”, et qui englobent non seulement les atteintes au vivant non-humain habituellement désignées sous l'expression de “ dommage écologique pur ”, mais aussi les atteintes au vivant humain sans répercussions sur les personnes, touchant les embryons, les individus en état de mort cérébrale maintenus artificiellement en vie, l'espèce humaine et les générations futures. Pour inclure ce “ dommage biologique pur ” dans le champ de la responsabilité civile, il serait opportun de renouveler la conception classique du caractère personnel du préjudice. D'un point de vue processuel, cela passerait par une extension de la notion d'intérêt personnel à agir au point d'inclure l'intérêt collectif en lien avec le vivant, consacrant la notion de préjudice collectif. D'un point de vue substantiel, cela passerait par la consécration de la notion de “ préjudice objectif ”, défini comme la lésion d'un intérêt conforme au droit indépendamment des répercussions sur les personnes. S'agissant du régime de la responsabilité civile pour atteintes au vivant, il ne serait pas nécessaire d'adopter un régime spécial applicable à ce type d'atteintes, mais seulement d'adapter les régimes existants à leurs caractéristiques spécifiques.
Prix Maisondieu, Académie des sciences morales et politiques 2006 FR