
La confusion juridique des personnes et des choses : un péril mortel pour l'humanité ? / Xavier Labbée
PPN : 257571329Publication : Paris : L'HarmattanPublication : C 2021Description : 1 vol. (173 p.) : couv. ill. en coul. ; 22 cmISBN : 978-2-343-23612-4Belong to the serie : Logiques juridiques (Paris)Other edition on other media : La confusion juridique des personnes et des chosesSubject - Topical Name : E-justice | Interaction homme-robot -- Droit | Personnes (droit) Document type : LivreItem type | Current location | Call number | Status | Date due | Barcode | Item holds |
---|---|---|---|---|---|---|
Prêt normal | BU Centre BU Centre - Patio | 340.1 LAB (Browse shelf) | Available | 0987351372 | ||
Prêt normal | Pôle universitaire Saint-Brieuc CEU - Droit | 340.1 LAB U21805 (Browse shelf) | Available | 0950303378 |
Bibliogr. p. 161-169. Notes bibliogr.
La 4e de couv. indique : "« C'est sur la différence entre la personne et la chose que se jouera le XXIe siècle. » Reprenant à son compte cette phrase de Philippe Malaurie, Xavier Labbée livre un pronostic inquiet : la confusion des personnes et des choses est déjà en marche et cette marche est accélérée par les progrès de la technique, ceux de la robotisation et de l'intelligence artificielle. L'homme, voire le soldat, peut dorénavant être technologiquement « augmenté » au point de devenir un hybride homme/machine. Quant au robot humanoïde, il se fait gardien, accompagnateur, conférencier... au point que certains réclament pour lui une personnalité juridique spécifique permettant, lorsqu'il se dérègle, de le rendre responsable des dommages qu'il occasionne. L'auteur heureusement procède plus par questionnement que par affirmation tranchée et les analyses de droit positif cèdent souvent la place à des considérations de droit prospectif. Si le citoyen français est aujourd'hui contraint de devenir un homo numericus, la personnalité juridique n'est toujours pas accordée dans notre pays à l'homo roboticus. Sur un point particulier, le constat cependant est d'ores et déjà inquiétant : sous couvert de « traitement » ou de « règlement » des contentieux de masse, la justice des machines, algorithmes aidant, tend à se substituer à la justice des hommes. C'est alors le droit lui-même qui, au-delà de la distinction traditionnelle des personnes et des choses, se trouve menacé. Au justiciable d'y prendre garde et au lecteur d'y méditer !"